Écris-le pas, montres-moi le

La vidéo est appelée, si ce n’est pas déjà fait, à prendre la part du lion dans les communications à l’ère d’Internet. Selon comScore les canadiens étaient en février 2009 les plus grands consommateurs de vidéos sur Internet : 88 % des internnautes canadiens avaient visionné plus de 3 milliards de clips vidéos en ligne. Au Québec, 72 % des internautes  âgés de 18 à 32 ans visionnent des vidéos en ligne (L’utilisation d’Internet : une question de génération ?).

Les médias “traditionnels” l’ont compris, qu’on pense à la section Vidéos de Cyberpresse ou encore à  Canoe.tv. Certains hebdos régionaux ont eux aussi vu l’opportunité. Je pense ici au mensuel régional L’Horizon qui offre des reportages vidéos hébergés sur son propre canal YouTube, à MédiaSud fondé par la Radio communautaire de la Rive-Sud de Montréal (FM 103,3) et le journal communautaire de la Rive-Sud (Point Sud), qui présente son entrevue vidéo de la semaine et enfin à la Revue de Terrebonne qui offre sur son site les reportages  de la Télévision régionale des Moulins.

Cela signifie d’une part que les communicateurs devront de plus en plus préparer leur porte-parole à donner des entrevues vidéo. Influence Communication a calculé, pendant la campagne électorale fédérale de 2008, combien de temps on peut entendre la voix des chefs de parti pendant les deux téléjournaux de fin de soirée de Radio-Canada et de TVA : une moyenne de 15 secondes. Vous ou votre porte-parole devrez donc être en mesure de résumer “Guerre et paix” en aussi peu de temps !

D’autre part, il n’est pas loin le temps où le traditionnel communiqué de presse ne sera plus suffisant. Des organisations comme le Collège des médecins, la Fédération des médecins spécialistes du Québec, le docteur Amir Khadir de Québec solidaire ont su utiliser avec succès YouTube pour renseigner des milliers de personnes sur la grippe A (H1N1).

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