Jus Oasis : réagir ou laisser faire ?

Deux jours de suite, le Journal de Montréal vient de publier deux reportages à propos de “résidus” trouvés dans des contenants de jus. D’abord le 25 février, Une masse visqueuse dans son jus d’ananas et ensuite, le 26 février, Jus Oasis: Deux autres trouvailles dégoûtantes.  Le site web, la page Facebook, le compte Twitter, le blogue Lassonde vous écoute ne font aucune mention de l’enjeu à l’exception du blogue corporatif de Lassonde dont l’avant-dernier billet datant du 6 novembre 2013, Gélule, gant, objet, dans mon jus Oasis? Pas question!

Par ailleurs, une recherche rapide (effectuée le 27 février à 12h30) sur Internet et les réseaux sociaux donnent les résultats suivants :

  • Les deux reportages ont suscité 66 commentaires.
  • Sur Twitter, une vingtaine de micro-billets traitent de l’événement.
  • et finalement, la fonction de remplissage automatique de Google suggère lorsqu’on inscrit jus oasis, “jus oasis champignon” et “jus oasis rat” !

Est-ce que une bonne stratégie ? Je comprends qu’il est parfois préférable de laisser un “événement” s’essoufler au lieu de lui donner une deuxième vie. D’un autre côté, quand l’enjeu (santé, qualité) touche de plein fouet sa mission ou son produit et que Google suggère des requêtes aussi peu flatteuses n’est-ce pas un signe qu’il est temps d’intervenir ? Ultimement, je suppose que ce seront les chiffres de vente qui enverront le signal le plus fort mais, d’un point de vue théorique, à quel moment, à partir de quel seuil, faut-il intervenir ?

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3 Responses to Jus Oasis : réagir ou laisser faire ?

  1. Ce qui est embêtant ici, c’est que la réponse du porte-parole d’Oasis et de Santé Canada aux plaintes des consommateurs, elle est très bonne. À mon sens, Oasis n’aurait pas dû laisser l’affaire s’essoufler dans les médias sociaux qui ont une vie à part entière et où le point de vue d’Oasis n’est pas pris en compte. Il n’y a qu’une seule réponse adéquate: l’hyper-transparence.
    1. Sortir les statistiques précises et complètes des cas semblables durant les dernières années et les comparer avec la moyenne de l’industrie
    2. Publier le rapport d’analyse complet du laboratoire d’Oasis qui démontrait que la “substance” n’était pas un morceau de caoutchouc, mais de la moisissure
    4. Insister sur le fait que du jus, c’est un produit organique, donc vivant et que ça perd de sa fraîcheur après deux semaines dans un frigo
    André

  2. Gilles Dauphin says:

    Je suis entièrement d’accord avec ton principe d’hyper-transparence et surtout ton point 2.

  3. Martin Durand says:

    Je pense qu’on n’a pas le choix: quand la santé des gens est en jeu, il faut réagir sans tarder. Dire les choses simplement et objectivement, preuves à l’appui.

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