Dans le passé, les communiqués de presse étaient rédigés à l’intention des journalistes qui étaient d’ailleurs les seuls à pouvoir les recevoir et à les lire. Internet a changé la donne et les organisations ont à peu près toutes créé une rubrique Médias à l’intention … du public, je suppose, puisque l’accès est libre. Le réflexe était et est toujours bon puisque le web permet à une organisation de diffuser directement ses nouvelles, mais la très grande majorité des visites ne provenant pas des journalistes, pensez à ré-écrire votre communiqué de presse (qui devient plutôt une nouvelle) :
- Enlevez la mention “Pour diffusion immédiate” ou “Sous embargo” tout comme les coordonnées de la personne responsable de répondre aux demandes des journalistes (à moins, bien entendu, qu’elle accepte aussi de répondre à celles des internautes-clients) ;
- Ré-écrivez, si le cas s’applique, le dernier paragraphe qui incite à aller sur votre site web. Ils y sont déjà ! Faites plutôt un hyperlien à la page qu’ils doivent consulter ;
- Dans la même veine, n’hésitez pas à utiliser les hyperliens pour les diriger vers des informations complémentaires et insérez des photos, des graphiques ou des vidéos ;
- Permettez-leur bien entendu de m’abonner par courriel ou en format RSS afin qu’ils sachent que vous avez publié une nouvelle.
Et, finalement, s’il s’agit d’un communiqué vraiment important comme par exemple la publication d’un rapport très attendu, évitez de faire comme le DGE du Québec qui l’a placé sur son serveur la veille du dévoilement ! Un internaute a tout cimplement eu l’idée de modifier l’adresse “url” dans son fureteur et hop, il a eu accès à l’information avant tout le monde.