Loi anti-pourriel : tout le monde est pour la vertu sauf que …

Adoptée en décembre 2010, la Loi canadienne anti-pourriel pourrait entrer en vigueur ce printemps. Elle s’appliquera à toutes les communications commerciales transmises par courriel ou textos. À noter que ” les partis politiques et les organismes de bienfaisance qui sollicitent les Canadiens par courriel n’y seront assujettis que si ces communications visent la vente ou la promotion d’un produit “.

Cette loi interdira entre autres :

d’envoyer des messages électroniques commerciaux sans le consentement (la permission) du destinataire, y compris des messages envoyés à des adresses électroniques, à des comptes de réseaux sociaux et des messages textes à des cellulaires;

La publication en janvier du deuxième projet de règlement d’Industrie Canada a relancé le débat. Le Financial Post a publié un article très “balancé” qui montre que si tout le monde est pour la vertu, sa mise en application ne fait jamais l’unanimité.

Voici quelques conseils que vous pourriez mettre en pratique dès maintenant.

  • S’assurer que votre organisation est clairement identifiée, y compris avec son adresse postale ;
  • La demande de consentement (abonnement) doit être clairement énoncée, explicite et surtout elle ne doit pas être “pré-cochée”.
  • Sauvegardez ces demandes d’abonnement en y incluant la date et l’heure à laquelle le formulaire a été rempli.
  • Fournissez un hyperlien permettant à tout abonné d’annuler facilement son abonnement.

Le CRTC a publié deux bulletins susceptibles de répondre à vos autres questions.

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Des médias qui réussissent

Le Pew Research Center’s Project for Excellence in Journalism a réalisé une étude exhaustive de quatre journaux américains qui ont connu un succès au-dessus de la moyenne.

  • The Naples Daily News (Floride) (tirage en semaine de 44 876).  Après que l’éditeur et son équipe de gestion aient revu la composition et le  fonctionnement de la force de vente, le journal a connu une croissance globale de ses revenus en 2011 et 2012. Une stratégie de protection des revenus de l’imprimé s’est avérée être une partie importante de la réussite.
  • The Santa Rosa Press Democrat (Californie) (tirage de 53 292). Dans le cadre d’un plan d’affaires remanié, l’entrerpise a lancé le Media Lab, une agence numérique qui fournit une gamme complète de services de marketing en ligne pour les commerçants. À sa première année, le Media Lab a représenté environ 25 % du chiffre d’affaires numérique du journal et devrait connaître une croissance de ses revenus d’environ 60% en 2013.
  • The Deseret News (Salt Lake City) (tirage de 91 638). Un ancien professeur de la Harvard Business, Clark Gilbert, a procédé à une réorganisation majeure des propriétés médias de Deseret, la mise sur pied d’une société numérique, créant ainsi une nouvelle identité plus ciblée en plus de créer une édition imprimée hebdomadaire nationale. Les revenus numériques ont augmenté de plus de 40% par an depuis 2010, alors que le tirage quotidien et du dimanche a bondi d’environ 33% et 90% respectivement de septembre 2011 à septembre 2012.
  • The Columbia Daily Herald (Tennessee) (tirage de 12 744). Ce petit quotidien d’une communauté du Tennessee  durement touchée par une récession  a mis en oeuvre plus d’une demi-douzaine de nouvelles sources de revenus en 2012 seulement ; certaines en version imprimée mais la plupart en numérique. La croissance des revenus en ligne a permis de maintenir les pertes de revenus annuelles bien en dessous de la moyenne nationale d’environ 2%.
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As-tu twitterisé le rapport ?

Twitter Highlights - Rapport comScore

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Vous avez bien lu, pas numérisé, pas résumé mais bien twitterisé. Autrement dit, as-tu préparé une série de “tweets” qui permettront à ceux/celles qui le désireront d’en partager rapidement le contenu.

Voici l’excellent exemple de comScore avec son 2013 Canada Digital Future in Focus dont j’ai parlé hier.

Laissez suffisamment de caractères/espaces pour insérer un commentaire et surtout, ne protégez pas votre pdf…

 

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Portrait numérique des canadien(ne)s

2013 Canada Digital FutureVoici ce qui a retenu mon attention dans le 2013 Canada Digital Future in Focus de comScore.

  1. Les Canadien(ne)s sont parmi les plus grands utilisateurs d’Internet au monde (premier au chapitre de la moyenne de visites mensuelles (101) et de la moyenne de pages vues par mois (3 731) et deuxième avec 41,3 heures mensuelles d’utilisation) ;
  2. Nous sommes les deuxième plus grands consommateurs de vidéos (24,8 heures par mois en moyenne) et principalement dans la catégorie Divertissement ;
  3. Les québécois(e)s représentent 22 % de la population canadienne en ligne (versus 39 % pour l’Ontario et de façon surprenante, 14 % pour la Colombie-Britannique);
  4.  Deux fois moins de québécois(e)s, 20 %) utilisent un appareil mobile que les Ontarien(ne)s, 41 % (et toujours 14 % uniquement pour la Colombie-Britannique) ;
  5. Les propriétaires de téléphones intelligents s’en servent d’abord pour consulter la météo (60 %) et ensuite pour effectuer des recherches (57 %) ;
  6. Sans surprise, les réseaux sociaux les plus populaires sont dans l’ordre: Facebook, Twitter, LinkedIn, Tumblr et Pinterest.
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Les niveaux de difficulté de lecture de nos médias … selon Google

C’est un billet d’Olivier Duffez, consultant indépendant en référencement, dans WebRankInfo qui m’a appris que Google permet de chercher selon le niveau de lecture des textes.

Cette option, disponible depuis trois ans semble-t-il, n’est offerte que si vous avez choisi Anglais dans vos paramètres de recherche. Si vous la combinez à l’opérateur “site:url-du-site”, il est alors possible de demander à Google de classer les pages d’un site selon que leur niveau de lecture est élémentaire, intermédiaire ou avancé. Voici ce que cela donne pour les cinq médias d’information que je consulte à chaque jour et, pour faire bonne mesure, j’ai ajouté mon blogue.

Niveau de lecture de nos médias selon Google

Mise en garde : Étant donné que je n’ai pas trouvé d’infos sur le fonctionnement de l’algorythme, je vous demande de prendre ces résultats avec des pincettes … après tout, Google trouve qu’aucun de mes textes n’est d’un niveau de lecture avancé !

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