Bottin d’urgence : les SMS

On a d’abord demandé le numéro de téléphone puis le télécopieur et plus récemment le courriel. Mais aujourd’hui le moyen le plus rapide de rejoindre presque instantanément des centaines, ou même des milliers de personnes ; ce sont les messages SMS (ou texte).

L’université Concordia invite d’ailleurs ses étudiant(e)s et son personnel à s’inscrire aux alertes texto pour être prévenu(e)s et guidé(e)s lors de situations d’urgence.

Même si seulement 61 % des ménages québécois utilisent un cellulaire, comparativement à 72 % à  travers le Canada, il y a cependant fort à parier que son utilisation parmi les 18-34 ans rejoint la moyenne canadienne. Fait intéressant à noter dans l’Étude 2008 des attitudes face au sans-fil réalisée en août 2008 pour l’Association canadienne des télécommunications sans fil, la messagerie SMS  est, excluant les conversations téléphoniques,  ce à quoi le cellulaire sert le plus.

Posted in Gestion, Outils | Tagged | Comments Off on Bottin d’urgence : les SMS

Comment gérer une urgence d’après Forbes.com

Les sept conseils de Forbes.com sur la gestion d’une urgence.

Être prêt – Mieux vaut prévenir
Surtout sur Internet :  les blogues, les wikis sont tellement nombreux.
Il faut aussi identifier à l’avance nos alliés, les partenaires avec qui il faudra communiquer et, bien entendu, avoir leurs coordonnées. Le bon vieux Bottin d’urgence.

Réagissez rapidement
Dans les heures qui suivent. Si vous ne le faites pas, quelqu’un d’autre le fera. Certains experts disent que le sort d’une crise se joue dans les premiers 12 heures.

Faites connaître votre position
Le “Pas de commentaire” est à proscrire. Indiquez au moins à quel moment vous ferez connaître votre position et pourquoi vous devez attendre jusqu’à ce moment.

N’ayez qu’un seul message
Que ce soit à vos employés, aux journalistes, à vos partenaires.

Mettez en ligne votre site d’urgence
Rien de pire que d’avoir sa page d’accueil qui offre toujours une promotion alors que votre usine est complètement détruite et que deux de vos employés sont morts. Vous n’avez pas de page d’accueil d’urgence, faites-en faire une immédiatement.

Reconnaissez la situation
Reconnaissez les faits bien entendu mais aussi les perceptions. Le public peut être inquiet même s’il n’a aucune raison de l’être. SI vous commencez par le reconnaître, les gens seront plus enclins à vous écouter.

Constituez-vous une équipe
Et là encore, si vous avez identifié à l’avance qui fera quoi et qui parlera à qui, vous partez gagnant.

Posted in Gestion, Relations publiques | Tagged | Comments Off on Comment gérer une urgence d’après Forbes.com

Quand une plainte devient une crise

Voici les notes d’une entrevue que j’ai donnée en avril 2008 à Michel Dumais dans le cadre de son émission Citoyen numérique diffusée sur CIBL tous les jeudi à 13h00.

L’entrevue portait sur la gestion d’une crise à la suite d’une plainte d’un consommateur faite sur Internet. Deux cas ont retenu notre attention :
– le cadenas Kryptonite réputé inattaquable et qu’un internaute a réussi à débarrer avec un stylo Bic. Vous pouvez lire toute la saga sur le blogue de Thierry Crouzet ;
– plus près de nous, les péripéties de l’humoriste Jean-François Mercier qui voulait récupérer son rabais postal de 100 $ offert par Bell Mobilité. Toute l’histoire sur Fagstein.

Mieux vaut prévenir que guérir
S’il y a un pattern présentement, c’est qu’une plainte commence tranquillement par un billet dans un blogue, une mention dans un forum ou une vidéo sur YouTube. Elle est ensuite reprise par un média traditionnel et là, elle explose littéralement sur le Net.

Il existe un multitude d’outils gratuits et de services payants pour surveiller ce qui s’écrit et se dit sur vous. Mais ce qui est encore meilleur, c’est de pouvoir compter sur des employés, des clients, des fournisseurs qui vont vous avertir dès qu’ils verront ou entendront parler d’une plainte faite sur Internet à propos de vous ou de votre produit. En effet, un client insatisfait d’un produit informatique par exemple utilisera les mêmes sites, lira les mêmes blogues et les mêmes forums consultés par les employés de cette compagnie.

Dans n’importe quelle situation d’urgence, et c’est aussi vrai sur Internet, il y a trois étapes à franchir :

  1. Reconnaître la situation, ne serait-ce que reconnaître que le client est insatisfait et irrité. Ça peut être d’ailleurs le premier message que vous laisserez sur le blogue ou dans le forum « Je comprends que vous êtes insatisfait. Laissez-moi deux heures, une journée, cela dépend du cas, pour avertir les personnes responsables et vous revenir ». C’est pas mal mieux que le silence radio parce que, dans ce temps-là, ce sont les commentaires négatifs qui s’additionnent et quand vous ouvrirez la ligne, les oreilles risquent de vous faire mal.
  2. Prendre en charge la plainte. Ce qui veut dire qu’un individu pas un département écrit, téléphone au client. Si le client continue à utiliser son blogue ou le forum pendant le règlement du problème, ne pas hésiter à vous aussi publier vos commentaires et documents en ayant pris soin d’enlever les infos confidentielles.
  3. Régler le problème.

Cinq petits conseils

  1. Faites donc en sorte que vos clients puissent se plaindre sur votre site au lieu de vous obliger à gaspiller de l’argent, du temps et de l’énergie à essayer de trouver leurs commentaires sur Internet. Faites-vous donc une page sur Facebook pour qu’ils vous parlent au lieu d’avoir à chercher parmi les milliers de causes s’il n’y en a pas une contre vous.
  2. On travaille en temps réel sur Internet. Les gestionnaires doivent accorder suffisamment de latitude à leurs employés du service à la clientèle pour qu’il n’ait pas à faire valider chaque petit courriel ou message.
  3. Surtout sur Internet, éviter le langage technocratique ou juridique. Il y a une marge entre « être vulgaire » et écrire « Nous attirons votre attention sur le paragraphe 2.1.2 alinéa c qui explicite bla bla bla bla ».
  4. Soyez transparent. Publier toute l’information utile, contrat, documents techniques, en ayant pris soin d’enlever les informations confidentielles, bien entendu.
  5. Identifier des champions qui aiment votre produit et qui utilisent Internet. Ils sont parmi votre personnel, vos clients, vos fournisseurs, vos partenaires. Ces personnes vous seront très utiles si vous devez soutenir un débat parce que, par exemple, le client a mal utilisé le produit.
Posted in Relations publiques | Tagged , | Comments Off on Quand une plainte devient une crise

Grippe A (H1N1) : Google, médias sociaux et Twitter

Gilles Dauphin commente l’utilisation des médias sociaux et de Twitter au Québec, entre autres, zonegrippeavaiaire.com et le canal Twitter de l’Agence de la santé publique du Canada.

Posted in Clips, H1N1 | Tagged , , | Comments Off on Grippe A (H1N1) : Google, médias sociaux et Twitter

La population est rassurée

Selon un sondage Léger Marketing rendu public hier :

46 % des québécois n’ont pas peur de la grippe A (H1N1) ;
11 % ont “assez peur” et
seulement 1 % ont “très peur”.

À l’évidence les messages à l’effet que les cas étaient tous bénins et que la grippe traditionnelle faisait plus de malades et causaient plus de mortalité, ont été entendus. Déjà, le 2 mai, un sondage Ipsos Reid indiquait que 43 % des canadiens ne craignaient pas d’attraper le virus. En fait, seulement 15 % des personnes interrogés se disaient “très préoccupées”.

Le sondage Léger Marketing nous apprend aussi, sans surprise, que 56 % des personnées âgées de 55 à 64 ans sont vaccinés contre la grippe comparativement à seulement 24 % chez les 25 – 34 ans.

Posted in H1N1 | Tagged , | 1 Comment