Au-delà des plans, au-delà de la technologie, la lutte contre la pandémie de grippe A (H1N1), c’est d’abord et avant tout le dévouement des gestionnaires du réseau, des médecins, des infirmières et des infirmiers, des préposés. Déjà, fin octobre, les urgences du Centre hospitalier universitaire Sainte-Justine et celles du Centre hospitalier universitaire de l’Université McGill (CUSM) fonctionnaient à 180 % de leur capacité. Plus récemment, le quotidien La Presse titrait : “Le personnel des écoles à bout de souffle” et la journaliste expliquait que les secrétaires et les concierges des écoles du Québec étaient à bout de souffle.
La reconnaissance, ce que mon collègue Steve Flanagan appelle avec justesse les “coups de chapeau”, ou le manque de reconnaissance risque fort de devenir un des prochains enjeux de la communication dans le cadre de la lutte à la pandémie. Se faire dire que sa contribution fait une différence ne remplace pas une nuit de sommeil mais ça ne nuit sûrement pas à la motivation tout comme se faire remercier publiquement d’avoir quitté sa retraite pour revenir donner un coup de main à ses collègues du réseau de la santé. Et cette reconnaissance doit être plus qu’un simple mention, elle doit être “sentie” et transparaître dans toutes les communications.
En effet, la reconnaissance est d’une importance capitale et _est_ un enjeu de communication, mais aussi de leadership dans les organisations. Sans oublier l’empathie…
De fait, les commentaires du ministre à propos des infirmières à soulevé un tollé de protestations… Un impair qui sera difficile à oublier pour ces femmes et ces hommes qui se démènent pour faire de cette campagne un succès… Et gagner une course contre la montre qui protègera la majorité des citoyens contre cette grippe.
De fait, je tiens à féliciter le personnel du réseau de la santé pour leur bon travail. Je suis allé me faire vacciner ce soir avec ma Dulcinée et mon Héritière et ça s’est super bien passé.