La citation est de la ministre de l’Éducation, madame Michelle Courchesne, dans une entrevue qu’elle donnait à Paul Arcand lundi dernier (le 15 février 2010) concernant les modifications apportées au calendrier scolaire. La citation complète (à 1min06) est :
En politique, effectivement c’est prouvé que la transparence a toujours meilleur goût.
Rappelons que, début février, la ministre dépose un règlement permettant d’enseigner durant la fin de semaine. La ministre fait valoir que cette modification apporterait davantage de flexibilité aux institutions scolaires dans leur lutte contre le décrochage scolaire. Cette mesure ne soulevant guère l’enthousiasme des intervenants du milieu scolaire, certains font alors valoir qu’il s’agit d’une mesure d’accommodement envers les écoles hassidiques privés. Le 11 février, la ministre affirme que cette mesure permet à la fois de lutter contre le décrochage scolaire et de régler le dossier des écoles hassidiques “illégales”. Enfin, le 15 février, Le Devoir révèle que “la ministre a négocié avec les représentants de la communauté hassidique et avec leurs lobbyistes. Le résultat fut l’entente de septembre — restée secrète jusqu’à la semaine dernière — avec six écoles, mais qui a eu pour conséquence une modification profonde du régime pédagogique.”.
Comme l’affirme la ministre, peu importe le moment où les ententes auraient été rendues publiques, le dossier aurait soulevé les passions. Sauf qu’en attendant aussi longtemps, le délai entre la signature des ententes et la publication du règlement, est devenu un enjeu additionnel qui soulève lui aussi maintenant les passions.
Et qui a fait reculer la ministre. Le relationnistes de la ministre ont tout simplement misés sur une éventuelle indifférence de la population. Ce fut une erreur. Cela démontre, une fois de plus si c’était nécessaire, que l’honnêteté, l’intégrité et la transparence sont toujours de mise.