Plusieurs “analystes” ont souri avec condescendance en 1997 lorsque Netflix s’est lancée dans la location de films en ligne. L’entreprise compte aujourd’hui 33 millions d’abonné(e)s. Selon The Media Technology Monitor cité dans un article du Devoir, 21 % des anglophones du Canada et 5 % des francophones étaient abonné(e)s à Netflix l’automne 2012. Dès 2011, elle était le service de vidéo sur demande le plus important au pays, en avant des Bell, Rogers, Quebecor et autres.
Aereo quant à elle capte la fréquence des chaînes de télévision en direct, NBC, FOX ou ABC, pour les diffuser sur les appareils mobiles via Internet à un coût inférieur aux diffuseurs traditionnels. Et pour le même prix, on peut enregistrer les programmes lorsqu’ils passent en direct, afin de les regarder quand ça nous chante. Ce service n’est offert pour le moment qu’à New York mais la compagnie affirme sur son site qu’il sera disponible en 2013 dans 22 autres villes américaines.
Les diffuseurs n’ont pas apprécié, vous vous en douterez bien, et ont poursuivi Aereo mais, début avril, le juge a refusé d’émettre un injonction interdisant à Aereo d’offrir ses services. Et un autre service similaire, Aerokiller, contre qui le juge George Wu du Central District of California avait émis une injonction, conteste maintenant cette décision à la lumière de celle rendue à New York.
Aucun impact au Canada ? Pas certain répond Bruce Dowbiggin dans le Globe and Mail : Cable TV sports broadcasts face a new threat.
Le concept existe déjà en France ? Car une application comme ça, ça peut être pas mal !