93 924 blogues ont été créés au cours des 24 dernières heures, (BlogPulse) ;
Facebook compte 350 millions d’utilisateurs (NetEco) ;
200 000 vidéos seraient ajoutés à chaque jour sur YouTube (Digital Ethnography) ;
Google avait indexé, en 2006, plus de 25 milliards de pages web (Wikipedia).
Je ne vois vraiment pas comment une seule personne peut suivre tout ce flot d’informations (et je n’ai pas mentionné les millions de “tweets” ni le milliard de messages dans les groupes de discussion). Il existe bien plusieurs outils de recherche, dont certains “programmables” (voir La veille : un conseil et cinq outils), mais encore faut-il être capable de trier et traiter le nombre effarant de résultats. C’est donc par pur pragmatisme, ou paresse diront les autres, que j’en suis venu depuis longtemps à la conclusion que la veille doit être collaborative.
- parce qu’au-delà de la simple “revue de presse”, il faut être en mesure d’évaluer, qualifier l’information. Or, qui de mieux que quelqu’un qui connaît le sujet traité pour le faire. Qui de mieux qu’un(e) préposé(e) au service à la clientèle pour analyser un billet sur les qualités/défauts de votre produit ou de celui de votre compétiteur.
- parce qu’aujourd’hui la veille doit être participative. Un billet ou un statut Facebook contenant des informations inexactes ou incomplètes doit immédiatement faire l’objet d’un commentaire, ne serait-ce que pour les souligner. Il ne s’agit donc plus uniquement de lire et de compiler.
Et sur qui pouvez-vous compter pour faire partie de votre équipe de veille ?
- vos clients dont certains vous seront même reconnaissants de les aider à vous aider pour mieux les servir ;
- les membres de votre personnel qui vous prouveront que “se promener” sur Internet ne signifie pas perdre son temps ;
- vos fournisseurs qui ont tout intérêt à vous épauler et à mettre leur expertise en valeur.