D’une part :
Le nouveau système informatique d’Hydro-Québec a coûté 500 millions de dollars … mais il est incapable de calculer les frais sur les factures en retard à taux composé comme le faisait l’ancien, ce qui réduit les revenus de la société d’État. (Hélène Baril, Cyberpresse, 5 février 2010)
D’autre part :
Un nombre impressionnant de grandes organisations ne permettent pas à leur personnel, y compris celui des communications/relations publiques, d’accéder à des sites comme Facebook, MySpace, Linkedin, YouTube, Twitter.
Le lien entre les deux : le gros bon sens
Je suis certain que les spécialistes informatiques d’Hydro ont dû faire valoir nombre d’arguments dont sûrement le coût élevé pour adapter le logiciel. De même, les responsables TI des organisations n’ont pas complètement tard quand ils/elles soulèvent des questions sur la sécurité et la productivité si les sites de réseautage étaient accessibles.
Mais en bout de ligne, se faire dicter ses processus d’affaires par les capacités, ou plutôt les incapacités du système informatique, ne me semble pas relever du “gros bon sens”. Idem quand ce sont des arguments “informatiques” qui décident quels seront les canaux de communication utilisés par l’entreprise pour communiquer avec le public. Après tout, la sécurité, ça se gère ; la productivité, ça s’encadre.
Une question de gros bon sens, en effet. Les outils informatiques doivent être adaptés aux besoins/processus d’une entreprise, pas le contraire.