Comme je le mentionnais dans mon premier billet, Toyota devra entre autres convaincre sa clientèle, et le public, qu’elle n’a pas cherché à camoufler le problème. Or, Martin Vallières de La Presse écrit aujourd’hui :
ce n’est qu’à la suite de requêtes insistantes de l’Agence américaine de la sécurité routière (NHSTA) que Toyota a envisagé un rappel massif de véhicules, selon son vice-président à la direction, Shinichi Sasaki.
Infopresse nous fournit par ailleurs des hyperliens au message publié lundi dans les grands quotidiens ainsi qu’à la vidéo du directeur gestionnaire principal de Toyota au Canada. Enfin, les ventes de Toyota au Canada ont reculé de 14,8 % en janvier (versus janvier 2008). Aux États-Unis le recul est de 12 %. Ce sont cependant les résultats de février qui permettront de mesurer le véritable impact de ce rappel massif.
Simple impression mais je ne sens pas de révolte ou de mouvement généralisé anti-Toyota à la lecture des commentaires sur Twitter et sur Facebook. Plusieurs consommateurs prennent même la défense du constructeur sur la page Facebook Toyota USA qui laisse aussi place aux critiques des consommateurs qui estiment que Toyota a pris du temps à réagir.
MAJ
Et comme un malheur n’arrive jamais seul : Après les accélérateurs, les freins
Il semble que, selon certains commentateurs spécialisés, le problème des freins est dû au fait que la Prius récupère la force du freinage pour la convertir en électricité pour les piles. Il semble que cela donnerait l’illusion aux conducteurs que le freinage n’est pas assisté…
Les consommateurs prennent la défense de Toyota parce qu’elle a su, au cours des 30 ou 40 dernières années, prendre soin de son image de marque.
Cela confirme, une fois de plus, à quel point la réputation d’une entreprise doit se bâtir à long terme et être maintenue dans la durée et dans l’intensité.
Toyota traverse une tempête, certes, mais le bateau ne coulera fort probablement pas à cause de cette histoire.
Voyons voir la suite des événements.